Les invités ès qualités
20e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2023
Valentine Delétoille
© Cristel Éditeur d’Art / Jean-Luc Lamaère
Il suffit d’avoir lu ses premiers articles dans Paris-Match pour comprendre qu’elle a du talent. Et il suffit d’avoir discuté avec elle pour savoir que cette jeune journaliste est bien de la « génération portable », comprenez une génération pratique, décomplexée car sans cesse connectée. Génération de l’information immédiate, pour le meilleur et pour le pire… Par bonheur, Valentine Delétoille a choisi le meilleur. Des études solides (hypokhâgne avec spécialité latin, Sorbonne avec un tropisme marqué pour l’Allemagne, puis le Centre de Formation des Journalistes de Paris), une vraie passion pour la littérature, des responsabilités dans la presse internet, le goût du travail en équipe, lequel permet de partager, recouper, vérifier les mille informations de chaque jour. Sans compter un allant naturel, une bonne humeur, une curiosité professionnelle la poussant à être là où il faut. À la table du Prix Jacques-Goddet, elle a défendu pied à pied des articles dynamiques, en phase avec l’époque. 20/20, comme l’écrivaient ses professeurs !
Victoria Galzi
© Cristel Éditeur d’Art / Jean-Luc Lamaère
Quelle jeune femme sera Victoria Galzi, dans dix ans, au sortir d’études que l’on devine brillantes ? L’avenir nous le dira. Mais l’histoire toujours en marche du Prix Jacques-Goddet conservera le souvenir de celle qui fut la plus jeune de ses jurés. Pensez donc, une lycéenne de seize ans, appelée sur le tard pour éviter qu’il ne restât une place vide après le renoncement de David Lisnard, celui-ci touché par un deuil familial… Quelle attitude choisir, sans froisser les convenances ? « Prenons ma fille », suggéra Olivier Galzi. Non pas un passe-droit, bien sûr, mais, pour le Prix Jacques-Goddet, une opportunité. Une opportunité de comprendre comment la jeune génération regarde le Tour de France, comment elle reçoit l’information écrite, comment elle entre dans ce monde que l’on croit trop souvent réservé aux spectateurs adultes… Quant à la suite… Une voix douce, mais sûre, évoquant les papiers avec l’art d’une secrétaire de rédaction blanchie sous le harnais ! « Bluffé ! Je suis bluffé ! Il faudra retenter l’expérience… », suggéra Christian Prudhomme. Victoria, Merci !
Xavier Jan
© Cristel Éditeur d’Art / Jean-Luc Lamaère
Nous passerons vite sur ce que fut la première vie de Xavier Jan : celle d’un coureur cycliste professionnel qui eut le bonheur de disputer trois Tours de France, terminant deux fois deuxième d’une étape, et d’inscrire le Grand Prix d’ouverture La Marseillaise 2002 à son palmarès. Nous passerons aussi sur une vie qui l’occupe encore : celle d’un homme de santé, ostéopathe à Rennes, qui n’eut de cesse, pendant et après sa carrière, de militer contre le dopage. Bref, un contemporain parfaitement engagé, aimant tellement son sport qu’il a choisi de le défendre, dans le peloton comme dans les instances. C’est ainsi que Xavier Jan est devenu trésorier de la Ligue Nationale de Cyclisme dès 1999, alors qu’il courait encore. C’est ainsi qu’il a milité pour une meilleure visibilité de l’Union Nationale des Cyclistes Professionnels. Depuis décembre 2020, il préside la Ligue Nationale de Cyclisme. Autant dire que sa présence au 20e Prix Jacques-Goddet est une chance pour notre jury. Il sait tout du cyclisme. Et il aime plus que tout les articles qui font aimer le cyclisme…
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19e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2022
Claire Bricogne
© Cristel Éditeur d’Art / Jérôme Gorin
Second jury consécutif pour Claire Bricogne dont nous savons qu’elle a été, en 2015, la première femme à commenter le Tour de France à la télévision. De même qu’elle a été — nous le savons aussi — la première femme à écrire, en 2021 et 2022, un annuel du cyclisme, en l’espèce Le Grand Livre du cyclisme français, désormais regardé comme la « Bible » de saison en saison. Autant dire que, pour cette observatrice, les vingt et une étapes du Tour de France 2022, au programme des jurés du 19e Prix Jacques-Goddet, n’ont plus le moindre secret ! Elle en connaît à la fois l’histoire officielle et l’histoire officieuse, celle-ci tissée des confidences que lui abandonnent les coureurs, au départ ou à l’arrivée de l’étape. Alors, son dossier d’articles à la main, elle examine, compare, lit et relit. Elle souligne, elle biffe puis elle tranche ! Réflexe d’une femme de presse qui a aujourd’hui pris ses marques comme présentatrice des courses françaises et étrangères diffusées sur la chaîne L’Équipe 21.
Anne Descamps
© Cristel Éditeur d’Art / Jérôme Gorin
Sans doute est-ce à tout cela qu’elle a pensé en prenant place au sein du jury du Prix Jacques-Goddet , l’autre nom de ce qu’il faut regarder comme l’Académie du Tour de France : le génie d’une organisation strictement française, installée aux portes de Paris. Le prestige d’une compétition mythique et internationale, née en 1903. L’éclat d’une diffusion télévisée dans 190 pays, faisant de la plus grande course cycliste existante le premier ambassadeur de la France dans le monde ! Oui, sans aucun doute, c’est d’abord à cela qu’Anne Descamps a pensé, et à toutes les similitudes, à tous les encouragements qu’elle devait en tirer. Son métier ? Directrice de la communication des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024. En clair, pour cette jeune femme qui a pris le temps d’inscrire le 19e Prix Jacques-Goddet à son lourd agenda, une responsabilité incommensurable, tenant, elle aussi, du prestige national. Imaginons : les Jeux olympiques à Paris, pour lesquels même le Tour de France — solidaire — délaissera sa traditionnelle arrivée parisienne ! Les Jeux olympiques, auxquels le Prix Jacques-Goddet est si fier de faire place, à sa manière. Bienvenue dans notre jury, chère Anne Descamps…
18e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2021
Claire Bricogne
© Cristel Éditeur d’Art / Jérôme Gorin
Benoît Heimermann
© Cristel Éditeur d’Art / Jérôme Gorin
Pendant sa carrière de journaliste, d’abord pour les colonnes du Matin de Paris puis, vingt-cinq années durant, pour L’Équipe Magazine, Benoît Heimermann aura été le plus marin, le plus montagnard, le plus aventurier et le plus littéraire des chroniqueurs sportifs ! Un bourreau de travail, qui s’est appliqué à signer régulièrement des livres sur Tabarly, l’aéropostale, l’Everest, Muhammad Ali, Albert Londres, Lindbergh ou les Jeux olympiques. Ce qui ne l’empêcha pas d’accepter, en 2006, la présidence de l’Association des écrivains sportifs qu’il porta longtemps à bout de bras, dans l’épuisante tradition du bénévolat ! Pour la part qui le concerne, et pour ses articles toujours documentés, on ne compte plus les récompenses qu’il a reçues. Selon la formule, un « vrai journaliste » ! En 2010, déjà, Benoît Heimermann avait été accueilli comme invité ès qualités à la table du Prix Jacques-Goddet. Nous le retrouvons en 2022, avec un égal plaisir.
17e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2020
Vincent Coté
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
16e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2019
Jérôme Morinière
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
Comme souvent les hommes de presse, Jérôme Morinière aura eu plusieurs vies. La première ? Chasseur d’informations réputé au Pays Malouin, un hebdomadaire breton. Puis, au nom d’une claire passion pour l’Asie, il est devenu rédacteur en chef et directeur de Cambodge Soir Hebdo. Des responsabilités qui l’ont amené, à son retour en France, à s’investir comme éditeur au sein du groupe Publi-Hebdos où il dirige L’Éveil Normand, L’Éveil de Pont-Audemer, le Courrier de l’Eure, La dépêche de Louviers, Eure Infos-La Dépêche d’Évreux, ainsi que le site de 76actu/Normandieactu. Lorsqu’il lui reste un peu de temps, il regarde les courses cyclistes à la télévision. Le Tour de France, pour lui, demeure un formidable sujet d’actualité.
15e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2018
Mathieu Coureau
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
Il suffit d’écrire qu’il est l’auteur d’un beau livre d’entretiens avec Marc Madiot pour deviner quel journalisme il défend : celui de la compétence et de la tradition. Sans oublier, bien sûr, le journalisme de proximité puisque Mathieu Coureau, né à Laval en 1979, a couvert trois Tours de France pour Ouest-France, le plus fort tirage de la presse quotidienne — et d’ailleurs l’un des deux seuls quotidiens au monde à sortir chaque nuit cinquante-trois éditions différentes ! Pour ces prestigieuses colonnes, Mathieu Coureau a remporté en 2011 le prestigieux Prix LCL-UJSF récompensant le meilleur article de sport écrit cette année-là dans la presse française. C’est un styliste.
Yvan Lachaud
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
On connaît le représentant public : un homme engagé qui préside la Communauté d’agglomération Nîmes Métropole. De ce fait, forcément, un supporter du Tour de France, lequel a souvent jeté sa lumière sur les paysages gardois… Mais on pourrait aussi s’arrêter sur l’homme privé, né à Nîmes en 1954 et formé à l’institut Saint-Stanislas. Goût de l’étude, goût du travail. Il deviendra professeur de mathématiques avant de prendre la direction du groupe scolaire Emmanuel d’Alzon, aux cinq mille deux cents élèves. Bref, Yvan Lachaud est un passeur qui sait que la belle langue française ouvre toutes les portes de l’avenir.
Éric Michoux
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
Si l’on en croit un journaliste du bien nommé Dynamique-Mag, Éric Michoux, maire d’Épervans et chef d’entreprise, incarne ce qu’il appelle la « success story d’un serial repreneur bourguignon » ! Ce qui était dire que l’intéressé, ancien maître-nageur, a tout bâti à la force du poignet, à commencer par la holding Galilé qui regroupe aujourd’hui seize entreprises et quatre cents collaborateurs. Lourd labeur ? Oui. Mais Éric Michoux s’oblige à garder le meilleur de son temps pour sa commune aux 1 615 habitants. Avec l’idée, peut-être, qu’elle sera un jour traversée par le peloton du Tour de France…
14e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2017
Yvon Breton
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
Il a longtemps été directeur des relations humaines et de la communication du groupe AG2R-La Mondiale. Pour tout dire, l’entreprise de sa vie, qu’Yvon Breton a fait connaître au monde entier en pariant sur deux sports, la voile et le cyclisme. Pari gagnant : en vingt ans, de 1997 à 2017, le taux de notoriété de cet organisme de protection sociale est passé de 2 à 75 %. Une réussite rare, qui s’explique par une profonde compréhension du monde de la presse.
Gérard Ernault
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
Diplômé de la 42e promotion de l’École supérieure de journalisme de Lille, il a été un immense professionnel, tour à tour directeur de la rédaction de L’Équipe et de France Football, et même, pendant treize années, président du jury international décernant le mirifique Ballon d’or ! Auteur de nombreux ouvrages, Gérard Ernault est aussi le très actif président de l’Association des Anciens de L’Équipe. Une fonction qui nous touche particulièrement à l’heure où le jury du Prix Jacques-Goddet pleure la disparition, le 18 mars 2018, de Rosine, l’épouse de Jacques.
Roger Legeay
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
« Un CV long comme un jour sans vélo », écrivit joliment Jean-Emmanuel Ducoin à son égard. C’était applaudir au dynamisme sans faille d’un ancien coureur professionnel devenu un dirigeant acteur de l’évolution de son sport. Longtemps manager d’équipe (il a gagné le Tour de France avec Greg LeMond sous les couleurs de Z), président de la Ligue Nationale de Cyclisme de 1992 à 1999, il est aujourd’hui l’intraitable président du Mouvement Pour un Cyclisme Crédible. Le cyclisme que l’on aime…
13e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2016
Arnaud Platel
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
Il l’exprime sans le moindre regret : son pays natal, c’est le rugby ! Mais, recruté par la Ligue nationale de cyclisme pour en devenir le directeur, Arnaud Platel, en véritable sportif, s’est rapidement converti aux vertus du cyclisme. Sa mission au fil des saisons ? Organiser le calendrier national, et donc donner une place visible à toutes les manches de la Coupe de France et aux courses par étapes. Et puis, en bon lecteur, se frotter les mains quand il découvre, dans la presse nationale ou la presse régionale, un papier digne du Prix Jacques-Goddet !
Fabrice Rigobert
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
Dès le départ, il a connu sa mission : succéder, sur les routes du cyclisme, au célèbre Jean-Paul Brouchon parti en retraite ! Autant dire que la partie n’était pas facile. Mais, treize Tours de France plus tard, et même si cet homme discret se veut un « journaliste comme les autres », chacun peut témoigner que Fabrice Rigobert a su tracer son sillon. Mieux, il s’est fait entendre, passionnant les auditeurs avec des analyses scrupuleuses. Aujourd’hui, il est adjoint de Jacques Vendroux à la direction des sports de Radio France.
12e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2015
Paul Belmondo
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
Dieu sait si son nom est lourd à porter : un grand-père sculpteur, ancien lauréat du Prix Blumenthal. Un père acteur et comédien iconiques… Pour sa part, il a choisi de creuser sa voie dans la compétition automobile, participant à plusieurs courses en Formule 1 et à de nombreuses éditions des 24 heures du Mans. Il a ensuite endossé à son tour la livrée d’acteur, mais sans négliger sa passion pour le sport qu’il entretient avec un vélo dernier cri. On sait moins, en revanche, qu’il est aussi un homme de presse. Depuis 2013, il assure la direction de Car Life Magazine.
11e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2014
Alain Clouet
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
Il est de ces hommes qui, en France, font vivre et chanter le cyclisme. Oui, chanter, car dans une première vie, Alain Clouet, dévoué, bonhomme, chaleureux, a été l’un des meilleurs speakers régionaux. Puis, répondant à la demande collective, ce colosse a accepté la présidence du Tour du Poitou-Charentes. Une mission et une charge qu’il remplit avec courage, à l’instar de tous les organisateurs bénévoles. Par son intermédiaire, le Prix Jacques-Goddet est heureux et fier de saluer ces hommes sans lesquels il n’y aurait plus de courses dans nos départements.
10e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2013
Céline Géraud
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
C’est une figure de la presse, bien sûr. Une championne pour tout dire, lauréate du Prix Jean-Mamère en 1997 et du Prix du commentateur sportif en 2003… Mais l’on ne peut oublier que, dans une première vie, elle a également été championne de judo — et quelle championne : le titre européen en 1984, un titre de vice-championne du monde en 1986 ! Puis ce fut la reconversion que l’on sait dans la presse sportive, notamment audiovisuelle. Menant sa carrière professionnelle comme une véritable compétition, Céline Géraud est devenue la première femme à présenter, chaque dimanche, Stade 2, émission culte de la télévision.
Marc Madiot
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
Pour le palmarès, on sait : un titre de champion de France de cyclo-cross, un titre de champion de France sur route, une étape du Tour de France et deux victoires dans Paris-Roubaix ! Bref, la face visible d’une existence tout entière guidée par la passion du cyclisme. Car Marc Madiot est d’abord cela : un immense passionné qui défend du matin jusqu’au soir, 365 jours par an, le génie du cyclisme. Depuis 1997, il est à la tête de la FDJ, équipe quasi nationale montée avec le soutien de La Française des jeux. Et depuis 2008, il préside la Ligue nationale de cyclisme.
9e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2012
Catherine Besançon
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
Elle regrette de n’avoir jamais écrit de livre. Mais peut-être Catherine Besançon a-t-elle fait beaucoup plus : depuis des années, elle ne cesse de regarder, d’écouter, de prévoir et de lire — oui, lire et relire des dossiers parfois pas commodes ! Son rôle ? Chargée de mission au bureau du président Jacques Chirac. Et chargée de mission, également, auprès de Bernadette Chirac qui l’honore d’une longue et amicale confiance. C’est donc une lectrice éclairée qui rejoint le jury du 9e Prix Jacques-Goddet.
8e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2011
Jean Bobet
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
Antoine Blondin l’a surnommé « l’homme au masque de frère ». C’était au temps où le jeune Jean Bobet, très bon coureur professionnel, ouvrait la route pour son aîné Louison, triple vainqueur du Tour de France et champion du monde. Puis Jean Bobet creusa son propre sillon. Recruté à L’Équipe par un certain Jacques Goddet qui lui vouait beaucoup estime, il devint journaliste, organisateur de courses, écrivain. S’il retrouva ensuite Louison dans le monde de la thalassothérapie, il a pris le temps de ciseler Cyclisme de plaisance et Demain, on roule. Deux authentiques merveilles de la littérature cycliste…
Olivier Margot
© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier
Dans une première vie, il a été rédacteur en chef de Miroir du Cyclisme, mensuel iconique qui a beaucoup compté dans l’histoire de la presse française en couleurs. Puis il a rejoint L’Équipe pour y devenir grand reporter, rédacteur en chef et plume émérite. On ne compte plus les récompenses et les prix qui sont venus saluer son talent. Sa citation préférée ? « Nous sommes faits de l’étoffe de nos rêves. » C’est signé William Shakespeare.
7e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2010
Gilles Le Roch
© Cristel Éditeur d’Art / Laurent Grandguillot
Inépuisable homme de presse ! Un authentique reporter, recruté par France-Soir en 1986 pour y signer ses premiers articles. Et un Breton aussi à l’aise le crayon à la main que devant un micro, qui œuvre pour Associated Press, Reuters, Vélo Magazine, France Inter, L’Equipe TV, RMC, RTL, Europe 1. À toutes ces collaborations, il ajoute le mandat très prenant de la confraternité. Gilles Le Roch est le dévoué président de l’Association internationale des journalistes de cyclisme.
Gilles Van Kote
© Cristel Éditeur d’Art / Laurent Grandguillot
Dans le panorama de la presse française, il est aujourd’hui celui qui préside la très influente Société des rédacteurs du Monde. L’expression, sans aucun doute, d’un sacerdoce au service de la liberté de la presse, mais aussi la preuve d’une large reconnaissance professionnelle. Formé au Matin de Paris puis au quotidien Le Sport, Gilles Van Kote a suivi plusieurs Tours de France avant de rejoindre Le Monde en 2000 pour y développer d’abord le département Sports puis le service Société et, depuis 2006, le service Sciences et environnement.
6e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2009
Benoît Heimermann
© Cristel Éditeur d’Art / Jean-Luc Lamaère
Faut-il le présenter comme le plus littéraire des journalistes de sport ou les plus journalistes des écrivains du sport ? Le sûr est que Benoît Heimermann, formé au grand reportage sous les couleurs du Matin de Paris, a rejoint les colonnes de L’Équipe magazine afin de partager avec ses lecteurs la passion qu’il éprouve pour les aventuriers des montagnes et des mers. Également éditeur, il préside aujourd’hui l’Association des écrivains sportifs.
Gilles Le Roch
© Cristel Éditeur d’Art / Jean-Luc Lamaère
Inépuisable homme de presse ! Un authentique reporter, recruté par France-Soir en 1986 pour y signer ses premiers articles. Et un Breton aussi à l’aise le crayon à la main que devant un micro, qui œuvre pour Associated Press, Reuters, Vélo Magazine, France Inter, L’Equipe TV, RMC, RTL, Europe 1. À toutes ces collaborations, il ajoute le mandat très prenant de la confraternité. Gilles Le Roch est le dévoué président de l’Association internationale des journalistes de cyclisme.
5e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2008
Philippe Bouvet
© Cristel Éditeur d’Art / Jean-Luc Lamaère
On pourrait simplement écrire, pour le présenter, que Philippe Bouvet a été lauréat du 2e Prix Jacques-Goddet. Mais ce serait taire que ce brillant journaliste a également reçu deux fois le Prix Pierre-Chany pour d’autres remarquables articles sur le cyclisme. Preuve, s’il en fallait, qu’il est un connaisseur hors de pair. Un enfant de la balle, rappelons-le, formé par son père Albert, mythique quintuple champion de France de poursuite et vainqueur de Paris-Tours en 1956.
Jean-Paul Brouchon
© Cristel Éditeur d’Art / Jean-Luc Lamaère
Il a été la voix de France Inter avant de devenir celle de France Info de 1987 à 2003. Une voix chaude, restée inoubliable car entendue sur les ondes pendant près d’un demi-siècle ! Du reste, Jean-Paul Brouchon n’a-t-il pas suivi, micro à la main, sur sa moto, au plus près des coureurs, quelque quarante-quatre Tours de France ! Il a été aussi, et il demeure, un chroniqueur pour la presse écrite notamment récompensé en 1992 par le Prix Pierre-Chany.
4e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2007
Aucun invité ès qualités
3e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2006
Aucun invité ès qualités
2e Prix Jacques-Goddet
Millésime 2005
Serge Laget
© Cristel Éditeur d’Art / Patrick Pichon
Il a rencontré le Tour de France à sept ans, lorsqu’il le vit passer devant lui. C’était en 1954. Depuis, Serge Laget n’a cessé de se passionner pour l’histoire du sport en général, et celle du cyclisme en particulier. D’abord responsable de département au Musée des sports à Paris, il est ensuite devenu l’incontournable documentaliste-archiviste du quotidien L’Équipe. On ne compte plus ses découvertes ni les livres qu’il a signés.
1er Prix Jacques-Goddet
Millésime 2004
Serge Laget
© Cristel Éditeur d’Ar t/ Patrick Pichon
Il a rencontré le Tour de France à sept ans, lorsqu’il le vit passer devant lui. C’était en 1954. Depuis, Serge Laget n’a cessé de se passionner pour l’histoire du sport en général, et celle du cyclisme en particulier. D’abord responsable de département au Musée des sports à Paris, il est ensuite devenu l’incontournable documentaliste-archiviste du quotidien L’Équipe. On ne compte plus ses découvertes ni les livres qu’il a signés.
Thierry Cazeneuve
© Cristel Éditeur d’Art / Patrick Pichon
Il incarne l’une des plus belles figures de la caravane du Tour. À tout le moins, une stature, celle d’un homme qui est à la fois journaliste, chef des informations sportives au quotidien Le Dauphiné et directeur-organisateur de la course cycliste éponyme, ce fameux Critérium du Dauphiné fondé par son oncle Georges Cazeneuve en 1947. Thierry Cazeneuve est aussi président de la Ligue nationale de cyclisme depuis 2003.