Dîner du 20e jury du Prix Jacques-Goddet dans le célébrissime salon où se réunissent chaque année les jurés du Prix Goncourt. Mais, hélas, avec une place qui restera vide puisque David Lisnard, maire de Cannes et président de l’Association des maires de France, invité d’honneur de cette édition, a dû repartir d’urgence dans sa ville, ayant appris le décès de son père dans la matinée.
© Cristel Éditeur d’Art / Jean-Luc Lamaère
Contre mauvaise fortune bon cœur… Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, et Christophe Penot, l’organisateur-fondateur du Prix Jacques-Goddet, préparent les traditionnels portfolios d’art indissociables des traditions d’accueil des jurés.
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Année après année, le précieux paraphe de Christian Prudhomme. « On me permettra aujourd’hui, écrit-il notamment, une pensée reconnaissante et affectueuse pour Jean-Marie Leblanc et Philippe Sudres, nos deux jurés appelés à un vingtième et (à leur demande) dernier jury : ils ont été à l’origine de cette aventure journalistique. »
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Accueil. Aux côtés d’Henri Montulet, juré déjà présent, lui aussi, il y a vingt ans, Christophe Penot indique à Xavier Jan, président de la Ligue Nationale de Cyclisme, et invité ès qualités de cette édition-anniversaire, le fauteuil qui lui est réservé.
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Nos chers Jean-Marie Leblanc et Philippe Sudres, justement… La belle accolade de deux compagnons du Tour de France et deux grands amis sous le regard ému d’Henri Montulet.
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Après plus de quarante années passées dans les salles de presse du Tour de France et à la tête de la communication du groupe Amaury Sport Organisation, Philippe Sudres vient d’enfiler son costume de néo-retraité. Ce qui ne l’empêche pas d’accueillir un immense et fidèle partenaire de la course : Laurent-Éric Le Lay, directeur des sports de France télévisions et président du jury de ce 20e Prix Jacques-Goddet.
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Une certaine idée de la relève… Pour clore un partenariat de six très belles années, Olivier Galzi, vice-président du groupe d’ingénierie Edeis l’Allié des territoires, est venu accompagné de sa fille, Victoria, seize ans, qui se révélera une excellente jurée !
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Ils ont tous les deux commencé par la presse télévisée avant de s’offrir un autre destin. Aux côtés de Victoria Galzi et Xavier Jan, Christian Prudhomme et Olivier Galzi se retrouvent.
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Avant toute autre chose, et en l’absence si regrettée mais si comprise de David Lisnard, la photographie officielle du 20e Prix Jacques-Goddet. De gauche à droite, on peut reconnaître, au premier rang, Christian Prudhomme, Valentine Delétoille, Laurent-Éric Le Lay ; au deuxième rang, Olivier Galzi, Amandine Blier, Victoria Galzi ; au troisième rang, Henri Montulet, Christophe Penot, Jean-Étienne Amaury, Philippe Sudres, Jean-Marie Leblanc et Xavier Jan.
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Christophe Penot dans sa charge d’organisateur. Avec un mot, d’abord, pour assurer David Lisnard des meilleures pensées de ce jury ; avec un autre pour souhaiter, au nom du Tour de France et d’Edeis l’Allié des territoires, la plus belle des soirées à chacun des invités de cette vingtième édition.
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Avec Jean-Luc Schnoebelen comme président, et Olivier Galzi comme vice-président, le groupe Edeis l’Allié des territoires s’était engagé à parrainer le Prix Jacques-Goddet pendant cinq ans, avant de poursuivre une année supplémentaire afin d’accompagner le jury jusqu’à ce vingtième anniversaire. Dans le long regard qu’échangent Christophe Penot et Olivier Galzi, un seul mot : Merci. Six fois merci.
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« Journaliste un jour, journaliste toujours ! », aime-t-il à rappeler. C’est l’heure pour Olivier Galzi, ancien président du Press Club de France, d’affirmer combien a été heureux ce partenariat entre le Prix Jacques-Goddet, écho du Tour de France, et son groupe d’ingéniérie, Edeis, qui se veut au quotidien « l’allié des territoires ».
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Les regards se sont tournés vers Laurent-Éric Le Lay. Le directeur des sports de France Télévisions a le redoutable honneur d’ouvrir les débats devant désigner le meilleur article de la presse francophone écrit pendant le Tour de France 2023.
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Laurent-Éric Le Lay ne le cache pas : en tant qu’homme d’images, il aime à retrouver dans la presse écrite ce qu’il ne voit pas et qui mérite justement d’être éclairé, d’être révélé aux lecteurs. Philippe Sudres, Christian Prudhomme et Xavier Jan sont à l’écoute.
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vec une complice bienveillance, Olivier Galzi s’est tourné vers Jean-Marie Leblanc, honoré au centre de la table comme doyen du jury. À lui de répondre, en premier, à Laurent-Éric Le Lay.
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Attentive et sereine, Amandine Blier, nouvelle directrice de la communication et de la culture chez Edeis l’Allié des territoires, découvre les belles traditions du Prix Jacques-Goddet. De même qu’elle découvre le jeu des répliques entre des jurés qui ne partagent pas toujours, voire pas souvent, le même avis !
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Deux présidents côte à côte. Mais Xavier Jan ne jure que par « Le puy de Dôme, volcan des cyclistes », un article d’Emmanuel Ducoin capable, explique-t-il, « de faire aimer le cyclisme à n’importe quel lecteur. »
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Honneur aux grandes plumes de demain… Invitée ès qualités, et jeune talent révélé dans les colonnes de Paris-Match, Valentine Delétoille va bientôt apporter le regard neuf et pertinent d’une jeune journaliste qui entend vivre avec son temps.
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Philippe Sudres attend son heure. L’expérience d’un juré qui sait, comme La Fontaine, que rien ne sert de courir…
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Passionné et pugnace comme jamais. Notre doyen Jean-Marie Leblanc à la relance.
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Christian Prudhomme le sait bien : il n’y a jamais de Prix Jacques-Goddet sans éclats de rires ! Autant le bonheur de débattre que le bonheur d’être ensemble…
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Masquant un bronze authentique d’Auguste Rodin, Henri Montulet monte à son tour au créneau. À ce moment du débat, quatre ou cinq articles semblent prendre l’avantage.
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Sourire et concentration. Jean-Étienne Amaury et Amandine Blier prendront bientôt la parole.
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Avec Xavier Jan, Victoria Galzi, Christophe Penot et Valentine Delétoille, Olivier Galzi offre visiblement un joyeux aparté. Ambiance !
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Ambiance, toujours. Mais redevenue studieuse pour le même Olivier Galzi, et pour Jean-Marie Leblanc et Jean-Étienne Amaury.
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Articles techniques, articles historiques, récits de courses ou bien l’inattendue interview de Christophe Bérard ? Sous le regard de Xavier Jan et Victoria Galzi, Laurent-Éric Le Lay pose ses choix.
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Lire et relire avant de trancher. L’éternel dilemme pour Amandine Blier, Henri Montulet, Philippe Sudres et Christian Prudhomme.
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Jean-Étienne Amaury prend son tour, écouté mot à mot par Jean-Marie Leblanc. Tous deux savent l’importance des chantres dans la longue et belle histoire du Tour de France.
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La réponse en bonne et due forme. Aux côtés de Jean-Étienne Amaury et d’Amandine Blier, Jean-Marie Leblanc souligne les évidentes vertus de ce millésime 2023 marqué, sur le terrain, par la deuxième victoire du Danois Jonas Vingegaard.
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Seront-ils du même avis ? Entre Christophe Penot et Valentine Delétoille, les dossiers sont sur la table et les sourires complices.
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Elle a tout lu, tout relu avec l’exigence totale d’une lycéenne ne connaissant pas l’histoire du cyclisme, mais aimant passionnément la littérature française. Ou comment Christian Prudhomme, Laurent-Éric Le Lay, Xavier Jan et tous les votants ont été littéralement bluffés par Victoria Galzi, jurée de seize ans…
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Tous ensemble au travail, pour un premier vote qui doit permettre à chaque juré de choisir cinq articles parmi les vingt et un très bons sujets présentés. La rude loi de la sélection !
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Dans son rôle de président du jury, Laurent-Éric Le Lay dépouille un à un les douze bulletins de vote. Emmanuel Ducoin (L’Humanité) avec 9 voix, Christophe Bérard (Le Parisien) avec 7 voix, Alexandre Roos (L’Équipe) et Pierre Callewaert (L’Équipe) avec 6 voix, sortent en tête de ce premier tour.
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Christophe Penot sous sa livrée d’assesseur. Pour souligner en outre qu’Antoine Bisson, du Berry Républicain, Gilles Comte, de Vélo Magazine, et Yoann Lefebvre, du Dauphiné Libéré, ont obtenu, pour leur part, quatre voix — en définitive, quatorze des vingt et un articles sélectionnés ont au moins retenu une fois l’attention du jury.
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Amandine Blier et Henri Montulet en partance pour le second tour. Dans l’idée d’un débat qui est loin d’être terminé…
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Christian Prudhomme et Laurent-Éric Le Lay coude-à-coude. Ici, chacun défend ardemment son point de vue !
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Christian Prudhomme l’a noté : opter pour le splendide récit d’Alexandre Roos ou pour celui d’Emmanuel Ducoin, ou opter pour l’interview de Christophe Bérard, c’est choisir entre deux exercices journalistiques très différents. « Mais au moins, explique-t-il, c’est faire à chaque fois le choix du talent. »
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Amandine Blier perplexe. Mais franchement admirative devant les récits que suscite la moindre étape du Tour de France.
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Toujours très écoutée par Laurent-Éric Le Lay et Xavier Jan, Victoria Galzi reprend la parole. Pour affirmer que son choix de départ — l’interview quasi psychanalitique de Pierre Latour par Christophe Bérard — lui semble plus que jamais pertinent.
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Une interview ? Un récit ? Premier lecteur de ce millésime 2023, Christophe Penot, comme les autres, devra trancher.
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Le deuxième tour n’a laissé aux prises que l’interview de Christophe Bérard et le récit d’Alexandre Roos. Avant le vote final, Laurent-Éric Le Lay, Christian Prudhomme et Philippe Sudres relisent une dernière fois.
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Valentine Delétoille moins dubitative qu’elle n’y paraît. Avec force et talent, elle va rappeler combien l’article d’Alexandre Roos, consacré au dernier exploit de Thibaut Pinot, participe d’une perception plus moderne et festive du Tour de France auprès de la nouvelle génération de spectateurs.
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« Oui, Roos, c’est magique ! », a confirmé Philippe Sudres. « Dès que l’on commence à lire l’article de Bérard, on a l’impression de devenir Latour et d’être soi-même sur le vélo. On est au plus près. Encore mieux qu’à la télévision ! », a répliqué Laurent-Éric Le Lay — balle de match…
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Pour 9 voix contre 3 au dernier tour, le 20e Prix Jacques-Goddet a finalement été attribué à Christophe Bérard. En bon connaisseur, Oliviez Galzi ne cache pas sa satisfaction de voir l’exercice difficile de l’interview enfin primé.
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Journées historiques pour le Tour de France. Le Prix Jacques-Goddet a rendez-vous à Nice, théâtre des deux dernières étapes d’une 111e édition obligée de déserter la traditionnelle arrivée parisienne pour cause de Jeux olympiques.
© ASO / Billy Ceusters
Oui, l’épreuve 2024 restera celle du doublé Giro-Tour réalisé par le Slovène Tadej Pogačar. Grand sujet pour le… 21e Prix Jacques-Goddet !
© ASO / Billy Ceusters
Pour l’heure, remise du 20e Prix Jacques-Goddet à Nice, ce samedi 20 juillet 2024, à Christophe Bérard, des mains de Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, et de Laurent-Éric Le Lay, directeur des sports de France Télévisions et président du 20e jury. La belle affiche !
© Éditions Cristel
Christophe Bérard, 55 ans, journaliste au Parisien. Un reporter joyeux qui assume, en cette année 2024, d’être l’homme « le plus heureux de la salle de presse » depuis que son interview de Pierre Latour lui a valu d’inscrire son nom au palmarès du Prix Jacques-Goddet.
© ASO / Bernard Papon
Le moment qu’il attendait. Sous le regard de Christophe Penot, l’organisateur, de Philippe Sudres, Laurent-Éric Le Lay, Jean-Étienne Amaury, président du Tour de France, et de Christian Prudhomme, Christophe Bérard découvre le portrait de Jacques Goddet réservé au lauréat : un tirage unique sur grand papier d’une œuvre réalisée par le peintre chilien Franco Salas Borquez, et tirée à Paris, dans le plus ancien atelier lithographique du monde, par Ariel Termine.
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Elle restera comme la photographie officielle de la remise du 20e Prix Jacques-Goddet. De gauche à droite, on reconnaît Christophe Penot, qui représente et salue les partenaires du Prix, Edeis l’Allié des territoires, Philippe Sudres, Christophe Bérard, Laurent-Éric Le Lay, Jean-Étienne Amaury, Christian Prudhomme.
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Les mêmes, mais avec un échange complice entre Christophe Penot et Philippe Sudres, nouveau responsable de l’organisation du Prix Pierre-Chany. Christophe Bérard n’est pas au bout de ses joies…
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Ainsi que l’explique Philippe Sudres, Christophe Bérard avait également été désigné, au début de l’année 2024, comme le lauréat du Prix Pierre-Chany qui récompensait le meilleur article du cyclisme consacré à la saison 2023. Une nouvelle surprise l’attend…
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Une chronique manuscrite originale d’Antoine Blondin ! Philippe Sudres et Laurent-Éric Le Lay peuvent témoigner que le double lauréat, Christophe Bérard, n’en revient pas.
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Non, vraiment, il n’en revient pas. Bonheur du jour, bonheur du Tour !
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Et dire que Christophe Bérard — « le seul journaliste au monde capable de me laisser trente messages de suite ! », a rappelé Christian Prudhomme —, avait prévu un long discours… C’était sans compter avec sa belle émotion…
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Si, un mot finalement. Christophe Bérard le confirme : sur ce podium niçois, il est bien le journaliste le plus heureux de la salle de presse !
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